Présentation

Sergio Munoz dit Pinto nous vient du Chili, de Valparaiso plus précisément, il y étudie le dessin académique et la peinture à l’école des beaux-arts. Valparaiso. A 23 ans, il s’envole pour la France. A Strasbourg, il continue à étudier le dessin mais très tôt il sera attiré par la sculpture et son élément révélateur et déclencheur sera sans doute le grand sculpteur roumain Brancusi qui va à l’essentiel de l’expression et à l’épure des volumes et simplification harmonieuse des lignes. Ces premières oeuvres Pinto les exposent en 1991 depuis son oeuvre graphique et picturale est importante, ses expositions nombreuses. Pinto travaille divers matériaux, il marie les éléments, le bois, le métal, le cuir, la pierre et à partir de là, la fusion mystérieuse se produit, l’énigme de la création investit l’espace. Un dialogue s’instaure avec la matière. Cette matière que l’on croit inerte est bien vivante, il faut savoir l’écouter, lui parler, la comprendre, établir un climat de confiance avant de la soumettre à la forme, il faut en faire sa complice. Car si l’osmose n’est pas là la matière ne se livre pas, elle résiste, s’esquive! Le secret est de partir de l’ordinaire pour aller vers la beauté sublimée. La peinture est également très présente, et vient enrichir ses créations. La réflexion est la même pour ses peintures ou sculptures, elle s’entremêle, se complète. Pour lui il est absolument nécessaire de savoir révéler les secrets des matériaux, de se l’approprier tout en douceur, de découvrir ses plans superposés et cachés. Toute la subtilité de l’art est ici de transposer l’invisible. Par delà la matière brute ou érodée par le temps, il faut restituer une beauté simple mais authentique, celle qui pénètre le coeur. Pinto aime travailler le métal, le maitriser, le faire danser et chanter. Il donne naissance à la forme, l’assemble, la peaufine. Il faut aussi savoir donner aux oeuvres les plus beaux effets de patine, ce qui est tout un savoir presque hermétique, magique, initiatique. Pour cela Pinto n’hésite pas de les laisser vieillir, se transformer durant des mois aux intempéries afin de les récupérer habillées de sels, de pigmentations, d’acides, de pigments naturels, jusqu’à obtenir les nuances espérées. Autres points de repère dans l’oeuvre de Pinto sa passion et observation de l’art helléniste, l’art des Cyclades et aussi l’art rupestre pour la constante perfection de leurs formes épurées.

Parcours

permette de transcender sa matière. Pour Pinto la poésie est l’art premier, celui
qui inspire et d’où d’écoule toutes les autres formes de créations.
Né en 1960 à Valparaiso (Chili), PINTO travaille divers matériaux, il marie les
éléments de récupération, le bois, le métal, le cuir, la pierre et à partir de là, la
fusion mystérieuse se produit, l’énigme de la création investit l’espace. Un
dialogue s’instaure avec la matière. Cette matière que l’on croit inerte est bien
vivante, il faut savoir l’écouter, lui parler, la comprendre, établir un climat de
confiance avant de la soumettre à la forme, il faut en faire sa complice.
Toute la subtilité de l’art est ici de transposer l’invisible. Le secret est de partir
de l’ordinaire pour aller vers la beauté sublimée.
Il faut aussi savoir donner aux oeuvres les plus beaux effets de patine, ce qui est
tout un savoir presque hermétique, magique, initiatique.
La poésie est toujours très présente dans l’oeuvre de PINTO, mais ce sont le plus
souvent les poèmes de Pablo Neruda qui l’accompagnent, qui l’inspirent qui lui
permettent de transcender sa matière. Pour PINTO la poésie est l’art premier,
celui qui inspire et d’où d’écoulent toutes les autres formes de créations