Maëlle Magnin-Feysot

67000 Strasbourg

 

Dernière participation aux ateliers ouverts
2024

 

Techniques

  • Peinture
  • Technique mixte

 

contact

1 rue du Rempart
67000 Strasbourg

maelle.magnin.feysot03@gmail.com

 

    Présentation

    Née en 1996 à Besançon, après un baccalauréat d’Arts-Appliqués, je suis allée étudier à l’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême dont je suis sortie diplômée en 2019. Dès la deuxième année aux Beaux-Arts, la peinture est devenue mon médium principal et conjointement j’ai commencé à m’intéresser à l’édition. 

    Lors de mon premier semestre de master, je suis allée étudier à l’Académie des Beaux-Arts d’Athènes dans les ateliers de peinture contemporaine et de céramique. 

    Après mon diplôme, je suis partie m’installer à Strasbourg pour travailler avec la galerie Apollonia – échanges artistiques européens. Cet été, je suis devenue médiatrice de leur projet JardinVERTIGINEUX co-créé avec les artistes slovènes Irena Pivka et Brane Zorman. 

    Depuis trois saisons maintenant, je travaille avec l’association Arachnima pour créer et animer chaque été des ateliers artistiques pour enfants, ados et adultes, dans les quartiers de Strasbourg. 

    Développant des projets éditoriaux depuis deux années, j’ai participé à plusieurs festivals : Festival International de la Bande-Dessinée (Angoulême), Impressions Mutantes (Nantes), Festival Festin (Montpellier), Pot au vin festival (Pantins). 

    En 2023, j’ai obtenu un atelier au Bastion XIV et, en décembre, j’ai pu présenter ma première exposition solo au Nootos à Strasbourg faisant cohabiter pour la première fois mon travail pictural et mon travail éditorial. 

     

    Parcours

    Mes peintures abritent des paysages, des non lieux le plus souvent, où fragments d’architectures, de paysages urbains et naturels se mêlent ou se côtoient au premier plan de fonds systématiquement absents. Ils évoquent un espace pictural que j’aime qualifier d’espace imaginaire latent. 

    Originaire d’un petit village du Doubs en Franche-Comté, la ville est restée pour moi un espace de curiosité. 

    J’ai commencé à y chercher des rencontres fortuites qui m’inspirent et me donnent des idées pour composer mes peintures. 

    Une bâche bleue de chantier dessinant la silhouette d’un bâtiment, des tas de pierres rangées, des balançoires, une fleur poussant à travers le béton…

    Ces associations, aléatoires et surprenantes, rencontrées sur le domaine public en milieu urbain au hasard de promenades me touchent particulièrement. Je les photographie avec mon téléphone portable pour les garder au chaud et les utiliser plus tard. 

    Certains objets chinés dans les brocantes, décorant mon appartement peuvent aussi apparaître dans mes compositions. 

    Je ne représente pas d’humain · e · s, mes constructions et objets prennent déjà toute la place et accaparent l’énergie des peintures. 

    On pourrait les qualifier de natures mortes contemporaines. 

    L’application de la couleur par aplat majoritairement est restée similaire depuis que j’ai commencé à peindre sur des toiles. L’aplat me permet de voir les couleurs. Mes contrastes sont souvent les mêmes, j’aime rehausser des couleurs claires avec du noir en petite quantité. Seules les gammes de couleurs évoluent de toiles en toiles. 

    Le choix du format, la fabrication du châssis, l’agrafage de la toile sont des temps pour réfléchir et me préparer à peindre. J’esquisse les grandes lignes de la composition de l’image avant de la colorer.

    Parfois, des surprises apparaissent à moi.

    « Les problématiques de Maëlle 

    Magnin-Feysot peuvent faire écho à celles d’autres artistes actuelles comme Maude Maris ou Farah Atassi qui construisent un univers mental axé sur la mise en scène d’un monde peuplé de formes et d’objets, qui pose la question, entre autres, de la représentation de l’objet et de l’espace. »

    Céline Cléron, (2019), En apparté, 

    Première – 25ème édition, page 19. 

    Ma pratique principale est la peinture, néanmoins, dernièrement, l’écriture prend de plus en plus de place dans mon travail. 

    Partant d’expériences personnelles, mes textes peuvent prendre la forme de poésie ou d’essai féministe. Je les édite en fanzine pour les partager sur des festivals. Je peux aussi utiliser le texte pour des projets textiles. 

    Lors de ma dernière exposition, Le repos des guerrières, ma première exposition solo, j’ai pu faire cohabiter mes œuvres picturales à mes pièces textuelles. 

    J’aimerais, de plus en plus, joindre et entremêler mes différents médiums d’expression.