Françoise Saur

68500 Guebwiller

 

Dernière participation aux ateliers ouverts
2020

 

Techniques

  • Photographie

 

contact

158, rue de la République
68500 Guebwiller

fr.saur@gmail.com
tél : 03 89 27 42 19
www.francoise-saur.com

 

    Présentation

    Cette série est une réponse au projet proposé par « Le Cri des Lumières » installé au château de Lunéville, cité où se déroula l’essentiel de la carrière de Georges de La Tour, et par le musée éponyme de Vic sur seille, lieu de sa naissance. Il s’agissait de trouver l’écho que l’art de Georges de La Tour continue de susciter plus de trois siècles et demi après sa disparition. C’est le Saint Jérôme pénitent du musée de Grenoble qui m’a le plus touché. « Sur un fond nu et sombre se détache la silhouette du vieillard, offrant aux regards ses chairs usées et la faiblesse de sa condition humaine. Impressionnant est ce corps d’homme âgé, quasiment nu, décrit par le peintre avec un soin minutieux, qui s’offre au regard dans sa troublante vérité. »

     

    Parcours

    Françoise Saur, née en 1949 à Alger, vit et travaille en Alsace. Elle a fait ses études à Paris à l’école Louis Lumière puis en Allemagne avec Otto Steinert à la Folkwangschule für Gestaltung, au début des années 70. En 1978, elle reçoit une bourse de la Fondation Nationale de la Photographie puis devient en 1979 la première femme à recevoir le Prix Niépce. Le prix Maurice Betz lui est attribué en 1998, le prix du Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines en 2005. Bénéficiaire d’une allocation du Ministère de la culture en 2000, elle réalise pendant 3 ans, dans le sud algérien, le projet « Femmes du Gourara  » qui sera présenté sous forme de livre et d’exposition. Sa curiosité l’emmène en Algérie, en Chine, au Laos, ou encore en Inde, pour des projets de résidence notamment. Elle publie plusieurs livres accompagnés de textes d’écrivains. Ses photographies figurent dans plusieurs collections publiques ou privés, entre autre, à la BNF, à la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, au musée Nicéphore Nièpce, au FRAC Alsace, au musée Réattu à Arles, au FNAC, dans la collection de Madeleine Millot-Durrenberger. Son parcours est jalonné de très nombreuses expositions en France et à l’étranger.