Les recherches de Stéphane Clor questionnent l’écoute de notre environnement proche. L’artiste en révèle les détails pour les signifier sur d’autres échelles, proposant une relecture des lieux, des interactions et des mémoires. Sa pratique croise ainsi les domaines des arts sonores, de la cartographie, du dessin, de la photographie et de l’écologie, tout en étant indissociable de son travail musical comme improvisateur, compositeur et violoncelliste.
Léo Maurel est luthier inventeur, vit et travaille à Dangolsheim près de Strasbourg depuis 2010. Il invente, fabrique et commercialise de nouveaux instruments, joués par de nombreux musiciens expérimentant dans les domaines du son continu et de l’héritage des musiques électroniques, tels que Erik M, Yann Gourdon, Tarek Atoui, Stephen O’Malley, Oiseau Tempête, Ensemble Recherche, Hanatsu Miroir, etc. Ses dernières recherches gravitent dans l’univers des orgues. En tant que musicien, il joue dans l’ensemble Pancrace sur des orgues d’église et sur l’Organous, orgue poulpe initialement dimensionné pour les besoins du groupe mais qui servira dans bien d’autres projets. De 2012 à 2018, il a été en charge de l’atelier de lutherie modeste du CFMI de Sélestat (Centre de Formation des Musiciens Intervenants). En 2019, il créé l’ARPFIC (Association pour la Recherche et la Promotion d’une Facture Instrumentale peu Commune), afin de constituer un parc d’instruments prototypes, mis à disposition des musiciens et autres utilisateurs.Léo Maurel est luthier inventeur, vit et travaille à Dangolsheim près de Strasbourg depuis 2010. Il invente, fabrique et commercialise de nouveaux instruments, joués par de nombreux musiciens expérimentant dans les domaines du son continu et de l’héritage des musiques électroniques, tels que Erik M, Yann Gourdon, Tarek Atoui, Stephen O’Malley, Oiseau Tempête, Ensemble Recherche, Hanatsu Miroir, etc. Ses dernières recherches gravitent dans l’univers des orgues. En tant que musicien, il joue dans l’ensemble Pancrace sur des orgues d’église et sur l’Organous, orgue poulpe initialement dimensionné pour les besoins du groupe mais qui servira dans bien d’autres projets. De 2012 à 2018, il a été en charge de l’atelier de lutherie modeste du CFMI de Sélestat (Centre de Formation des Musiciens Intervenants). En 2019, il créé l’ARPFIC (Association pour la Recherche et la Promotion d’une Facture Instrumentale peu Commune), afin de constituer un parc d’instruments prototypes, mis à disposition des musiciens et autres utilisateurs.
« Pascal STuTZ , dans son atelier de Strasbourg, peint, dessine inlassablement. » Et parfois, il utilise de la résine et des pigments phosphorescents, ou crée des performances sonores et dansantes.Ses sujets de prédilection sont liés à son étonnement d’être dans le monde, au miracle qui représente la vie sur une petite planète perdue dans un si vaste univers « Tout comme l’archéologue frotte la pierre pour en restituer les détails effacés par le temps, il frotte un morceau de dentelle pour questionner l’abstraite chevelure de la comète. Toujours le même morceau de dentelle, mémoire de lui même, devenu la matrice de Halley… Conformément aux calcules de la Nasa, en bas de ses images, l’artiste marque le nom, la position de la comète dans l’espace et la date correspondant au dessin du jour. Il inscrit aussi son nom, comme une trace immortelle, confiant son message à la majestueuse comète qui ne connaît pas le temps… En art, sur le papier, la vérité surgit de ses énigmes. » Ileana Cornea (critique d’art) Paris déc. 2020, à propos de la série nommée « 2061lacomète »
Nikita, artiste globe-trotter. Nikita est née en Allemagne de formation thérapeute elle est installée en France à Strasbourg depuis quelques années. On la surnomme citoyenne du monde car elle se bat pour la liberté d’expression, les droits humains. Nikita utilise dans ses œuvres, depuis de nombreuses années, la poésie, la peinture, la musique et la photographie. Elle invite le spectateur à voyager dans ses réflexions et pensées profondes. Passionnée d’histoires d’amour, poétiques et littéraires, elle prend plaisir à conter et mettre en scène des songes et rêveries avec des interludes musicales , en interaction avec son public. Site web : www.artistenikita.com , Facebook, Instagram
Je crois que tout a commencé enfant déjà. J’ai toujours eu du mal a comprendre ce qui m’entourait et, pour parer la peur qui parfois m’envahissait de ne pas comprendre, j’ai développé une technique que je qualifierai de technique d’appropriation. J’ai commencé rapidement à me servir des objets et des matières que je trouvais autour de moi et à les transformer. Je travaille encore comme ça. Je cherche, dans les choses que je transforme, des réponses à mes multiples questions sur le monde. Quête de sens et transcendance, ma pratique se décline en différents médias . J’aime, pour chaque période de création et en fonction des questions qui m’animent, définir un rituel spécifique. Je travaille essentiellement dans un mode de production sériel. La répétition, comme une formule magique, a des pouvoirs. Je ne cesserai jamais d’alimenter cette curiosité qui depuis petite me porte et m’emporte. Je suis une exploratrice.
À l’affut de signaux (visuels, sonores) et de flux pré-existants dans les territoires qu’il parcourt en explorateur, Thomas Lasbouygues enregistre, capte, récolte des matériaux lui servant tout autant à documenter sa propre expérience qu’à créer des dispositifs engageant la question du point de vue — et sa subjectivité intrinsèque. Si l’utilisation des technologie de captation et de transmission est récurrente dans sa pratique, c’est parce qu’elle constitue un cadre perceptif que l’artiste détourne pour mieux le questionner. Conscient que les outils d’enregistrement qu’il utilise portent en eux des représentations potentielles et des temporalités qui leur sont propres, et par là même conditionnent les images qu’ils produisent et le regard que nous portons sur celles-ci, Thomas Lasbouygues nous interpellent : que fait la multitude de ces points de vues à notre manière de concevoir et d’appréhender les images ?
À travers l’articulation de multiples opérations d’émission, de réception, d’enregistrement, de captation, de diffusion, de projection… parfois successives, parfois synchrones, la pratique expérimentale et fictionnelle de l’artiste met en lumière un rapport médiatisé aux expériences et aux images, propre à déplacer la perception du spectateur vers un ailleurs qui tient finalement plus du monde parallèle que de la contrée exotique. In fine, en prenant appui sur le réel, l’artiste investit son enregistrement comme une forme narrative voire performative, propre à faire alors émerger de nouvelles terra incognita.
Emma Cozzani
Thomas est de ces artistes qui placent l’autre, avec un grand « A » au centre de leurs travaux. Lorsqu’il produit des oeuvres dont il porte seul la réalisation (vidéo ou installation) on pourrait dire de son travail qu’il est profondément
« politique ». Ce n’est pas pour autant qu’il est dépourvu d’humour voire carrément drôle. Mais Thomas Lasbouygues est aussi quelqu’un qui aime créer des duos, des trios, des groupes de travail. Il a un sens aigu de l’organisation et du partage du travail. Un vrai « mutualiste » ! C’est l’autre versant politique qui prend en compte la nécessaire solidarité entre artistes pour qu’une génération puisse construire les outils nécessaires à son épanouissement.
Pierre Mercier
Artiste, ancien professeur de la HEAR
et Coordinateur général des études, puis de l’option art